Couverture prêt immobilier : ces pièges à éviter ! 

Souscrire un prêt immobilier engage l’emprunteur sur plusieurs années. Pour sécuriser le remboursement en cas d’imprévu, la banque exige une assurance. Pourtant, certaines décisions peuvent alourdir le coût du crédit ou limiter la couverture en cas de sinistre. Absence de comparaison, garanties inadaptées, exclusions mal comprises… Autant d’écueils à éviter pour optimiser son contrat et protéger son investissement. Voici les erreurs les plus fréquentes et les solutions pour choisir une couverture efficace et adaptée à son profil.

Par Réussite Immo
Un banquier explique à un couple les détails de leur couverture de prêt immobilier

Ne pas comparer les offres d’assurance

Plusieurs d’emprunteurs souscrivent directement l’assurance proposée par leur banque, sans explorer d’autres options. Pourtant, cette solution n’est pas toujours la plus avantageuse.

Grâce à la loi Lagarde et à la loi Lemoine, il est possible d’opter pour une couverture plus adaptée et souvent moins coûteuse. Une couverture prêt immobilier personnalisée permet de bénéficier de garanties optimales tout en réduisant le montant des mensualités.

Pour éviter de payer trop cher ou d’être mal protégé, mieux vaut comparer plusieurs offres en analysant à la fois les garanties et le coût total du contrat.

Se focaliser uniquement sur le prix

Choisir une assurance uniquement sur son tarif peut s’avérer risqué. En effet, une offre moins chère cache parfois des garanties limitées, laissant l’emprunteur insuffisamment protégé.

Par exemple, certaines formules couvrent uniquement le décès et l’invalidité totale, excluant l’incapacité temporaire de travail. En cas d’arrêt prolongé, le remboursement du prêt pourrait alors devenir un fardeau. Mieux vaut privilégier un contrat équilibré, alliant protection et coût maîtrisé.

Un examen attentif des garanties incluses permet d’éviter les mauvaises surprises et d’assurer une assurance adaptée aux besoins réels.

Ignorer les exclusions de garanties

Toutes les assurances ne couvrent pas les mêmes risques. Certaines excluent les maladies préexistantes, les affections psychologiques ou les professions considérées comme dangereuses. En cas de sinistre non pris en charge, l’emprunteur peut se retrouver sans indemnisation, compromettant ainsi le remboursement du prêt.

Une lecture attentive des conditions générales permet d’identifier ces restrictions et d’éviter les mauvaises surprises. Il est souvent possible d’adapter certaines clauses pour bénéficier d’une couverture mieux ajustée à son profil et à sa situation professionnelle ou médicale.

Bon à savoir :
Environ 30% des emprunteurs pourraient économiser jusqu'à 50% sur leurs mensualités en choisissant une assurance individuelle plutôt que l'assurance groupe de leur banque.

Oublier la possibilité de changer d’assurance en cours de prêt

Beaucoup d’emprunteurs pensent, à tort, qu’ils sont liés à l’assurance souscrite au moment de l’obtention de leur prêt. Pourtant, la loi Lemoine permet désormais de résilier et de choisir une nouvelle couverture à tout moment, sans frais ni pénalités.

Cette flexibilité offre l’opportunité d’opter pour une couverture prêt immobilier plus avantageuse, avec de meilleures garanties ou un tarif réduit. Un suivi régulier des offres du marché permet d’optimiser son contrat et d’ajuster sa protection en fonction de son évolution personnelle et financière.

Ne pas anticiper les démarches de souscription

Avant d’accorder une assurance emprunteur, les banques demandent généralement un questionnaire médical. Certaines pathologies ou professions jugées à risque peuvent entraîner une surprime, voire une exclusion de garantie.

Une préparation en amont permet donc d’éviter les mauvaises surprises et d’identifier les alternatives adaptées. La convention AERAS, par exemple, facilite l’accès à l’assurance pour les profils présentant un risque aggravé de santé.

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